Bonnes pratiques de peinture

Nous avons deux matières premières en peinture: l'acrylique et l'huile.
Les châssis sont aujourd'hui fabriqués à la chaîne et vont du pire au meilleur.
Une infinité de liants et mediums est disponible sur le marché aujourd'hui. Comment appliquer correctement ces matériaux sans devoir étudier 400 pages d'informations et d'histoire de la peinture ?
Voici quelques préceptes simples qui garantissent une bonne qualité de votre travail et la pérennité de vos oeuvres.
- Pour les châssis il n'y a pas grand chose à faire, ils font aujourd'hui partie de la toile et il faut se contenter de ce qui a été fabriqué. Vérifiez que la section des pièces en bois soit suffisante selon le format. Des clés de tension doivent être présentes aux angles internes du châssis.
- La toile doit être faite de lin avec un grain qui vous convient selon votre style. Les toiles en cotton manquent d'élasticité et ne sont pas suffisamment solides, à part leur prix qui est très faible bien sûr.
- Si vous débutez en peinture ou si vous n'aimez pas attendre un séchage lent, choisissez de préférence l'acrylique. Son défaut est un manque de corps et un séchage rapide qui rend difficile les fondus de couleurs. Des médiums compensent ces défauts.
- L'acrylique est idéale pour ne pas s'encombrer des contraintes de la peinture à l'huile.
- Si vous optez pour l'huile vous utiliserez la Rolls ou la Gimbarde selon votre habileté à la mettre en oeuvre. Quelques règles simples:
- ébauchez avec une dilution à l'essence de thérébentine fraîche. Vous pouvez simplement faire un grisaille ( monochrome + blanc, généralement une terre ou un gris neutre)
- diminuez progressivement la quantité de diluant en le remplaçant progressivement par un médium à peindre du commerce à séchage rapide. Pour celà préparez un flacon de diluant pur, un autre avec 50% de médium et un dernier avec 30% de diluant, 30% de médium et 30% d'huile de lin polymérisée.
- vous garantirez ainsi un tavail gras-sur-maigre et éviterez au maximum les embus (partie mates de la surface peinte dont le liant à migré en profondeur). De même vous prendrez soin de bien laisser sécher entre deux couches (minimum 1 à 2 semaines, en fait il faudrai plus de temps encore selon les épaisseurs des couches appliquées)
- vous terminerez avec la peinture à l'huile pure et du médium, sans obtenir l'effet "toile cirée brilante" qui dénote un excès de médium.
- après un an vous pouvez vernir le tableau. Evitez de peindre sur d'anciennes toiles déjà peintes, même après ponçage de la surface.
- Nicolas Wacker (voir bibliographie) nous a laissé le fruit de sa recherche sur une formule de peinture à l'émulsion qui diminue nettement les inconvénients de l'huile tout en gardant la beauté d sa matière. Voir bibliographie.
- Voici une technique qui peut vous plaire et constituer une alternative à la peinture. Vous travaillez sur un papier marouflé (collé) sur toile ou sur un support. Pour cela préparez une feuille dont le format est d'un ou deux centimètres inférieur au support. Avec des bandes de kraft encollé que vous mouillez, vous collez la feuille aux 4 côtés sur le support après avoir détrempé la feuille avec une éponge. Laisser sécher le tout une nuit.
- avec vos pastels secs vous commencez à travailler en fine couches, travaillant avec ds bouts de pastels tenus à plat ou en hachures. Trempez votre pinceau dans un mélange de 10-15% de colle blanche diluée dans l'eau. Travaillez le pastel avec ce mélange sans trop le saturer. Laisser sécher. Là aussi commencez avec des couches fines que vous épaissirez au fur et à mesure de la progression du travail.
- Reprenez au pastel sec avec des interventions au pinceau et à la colle là où c'est nécessaire. Si vous trempez légèrement le pastel dans le mélange de colle et d'eau vous obtenez un écrasement et un empâtement. Voir les pastels de Degas qui utilisait ce procédé.

Ces quelques conseils vous permettent de démarrer sans trop de soucis. Pour plus d'informations contactez-moi ou visitez cette page.

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